Conte de Cyborn


Que se lèvent les héros et les enfants de leurs enfants ! Que reviennent du néant les Guerriers Acmènes ! Un vent glacé souffle sur la Terre de Cyborn. Un homme dès lors qu'il possède quelque chose, s'accroche à la vie ; celui qui ne possède rien ne connaît pas la peur. Mais Orsen ne connaît pas la peur, il a tout perdu, tout... D'ici, on entend le bruissement de feuilles, le bois gémissant, les pleurs d'une veuve, les espoirs d'un orphelin. Curieusement, il regarde ces créations... Il verse une larme de regret sur cette cité jadis rayonnante d'un suprême bonheur...

...Cette cité c'est Demenci qui connut un passé glorieux. Maintenant elle n'est plus rien. Son esprit retourne dans le passé et se remémore le passé de cette ville, son passé. Il n'était qu'un jeune guerrier, apprenti de Barul, maître d'arme. La paix était finie, les ténèbres menaçaient de leur ombre la cité. Des villages aux alentours avaient été attaqués par des êtres infâmes, qui disait-on étaient le mal incarné.

Le Gouverneur Sil avait fait appeler tous les guerriers en âge de se battre. Dans la grande salle, une chaleur insupportable régnait et les Acmènes s'y entassaient, prêts à entendre ce que Sil avait à dire :
'Sachez que le mal plane sur cette cité, et que, bientôt, il faudra nous défendre. Mais ces êtres nous sont totalement inconnus. Il nous faut découvrir qui ils sont si nous voulons les détruire'. Il cessa brusquement de parler et arpenta la salle de son regard. Il attendait qu'un homme se porte volontaire. On aurait dit que la salle complète s'était arrêté de respirer, de vivre. Cette mission était suicidaire, l'homme ne reviendrait probablement jamais. Cette mission c'est Orsen qui l'accepta, il s'avança devant les yeux ahuris des autres guerriers.
'Soit, tu partiras ce soir, saches que le sort de cette cité repose entre tes mains, nous devons savoir qui ils sont'.

Orsen, partit le soir même et il se dirigea vers la forêt. Après quelques lieues, il se retourna et se rendit compte qu'il était perdu. Une silhouette apparut dans la pénombre, son sang se glaça, puis il s'endormit.

Quand il se réveilla, il découvrit un Farfadet qui le regardait tranquillement. Celui-ci lui expliqua qu'il croyait que c'était un Djhin.
'Les Djhins sont des ombres du mal' dit-il, Orsen se leva et se rendit compte que tout un jour c'était écoulé avant que le sortilège ne s'estompe et qu'il se réveille. Il amena le Farfadet avec lui pour connaître les Djhins.

A l'orée de la forêt il aperçut une épaisse fumée âcre. Le coeur serré il se mit à courir pour découvrir sa cité complètement détruite, rasée. Il se mit à pleurer à chaudes larmes et fit le serment de détruire ces créatures qui avaient détruit sa cité. Il n'avait plus rien. Le Farfadet avait disparu...

Depuis il recherche les Djhins




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