Expédition vers Taorn
Mon récit ne couvre pas l’intégralité de la mission, il n’est qu’un élément du compte rendu, pour avoir une vision globale de ce qu’a été notre mission il est préférable de lire les récits de Solina et de Fëanor. Pour ma part je me suis contenté de relater les faits qui se sont produits entre le moment où nous avons quitté Acménia et celui où nous sommes revenus dans notre belle cité.
Le groupe pour Taorn
Par une douce matinée de printemps, notre troupe d'aventurier s'était réunit. Nous étions 19, plus ou moins dépenaillés, nos baluchons pas toujours bien ficelés, mais la motivation et le courage se lisaient dans nos regard. Nous étions tous fiers de partir, fier de cette mission que nous avait confiée le gouverneur : établir la route qui mène à Taorn.
Tor passa dans les rangs, d'un air jaugeur, puis félicita Jorion pour son choix car il avait su allier l'expérience des anciens avec la vitalité des nouveaux arrivés, tout en mariant avec subtilités les talents de chacun.
Il montra alors une charrette qui arrivait, tirée par deux mules.
" Voici pour vous, une charrette et un peu de nourriture. Faites en bon usage, et revenez vivant "
Il se retourna et s'en alla, laissant ainsi notre troupe, composé de notre petit groupe secret – Solina, Chogall, Slash, Zalhender, Gilderoy et moi, Marzhin – à laquelle s’ajoutait Fëanor, Jorion, Ratanan, King-Clodo, Bariam, Blaze, Aëloroun, Darkwolf, Imuün, Zarcor , Nicodemus, Zakori et Aravax devant les portes de la ville, tandis que les acméniens, tenus à distance par la garde, se pressaient pour nous regarder de plus près, nous les courageux missionnaires.
Le groupe s’ébranla vers la forêt de Mirkwood, premier repère sur le chemin de Taorn. Jusqu’à cette forêt tout se passa tranquillement, sans encombres, si ce n’est la disparition de Fëanor, qui voulant à tout prix suivre notre groupe de six quitta l’expédition pour Taorn, pour éviter que l’un de nous six l’empêche de nous suivre. Donc, l’expédition marcha calmement au son des pipeaux de Bariam et Imuün.
Et, c ‘est dans cette forêt qu’eu lieu le premier incident entre deux membres de l’expédition, au sujet du droit de tuer un loup qui passait près du campement. Le loups ne fut point abattu, et… il revint au campement… avec sa meute car il se trouva que le loup en question était le chef de meute. Les loups prirent position tout autour de nous, menaçant mais attendant visiblement un signal pour bondir sur nous et nous égorger.
Profitant de ces quelques instants pour nous organiser, chacun prit position, selon le plan établi en quelques secondes, dans l'empressement général. Les guerriers se placèrent devant les archers et les guérisseurs afin de les protéger. Tous les arcs étaient bandés, flèches encochées. La tension était telle qu’une flèche partit, ce qui marque le début du combat qui fut terrible et intense pour les aventuriers tellement le nombre de loups était grand. Petit à petit, les combattants tombaient, laissant les guérisseurs sans défense, et c’est alors qu’un elfe vêtu d’une cape et magnant l’épée vînt au secours du groupe. Je pris alors ma hache et me joint à lui, laissant mon travail de guérisseur de côté un moment. Enfin, l’on vînt à bout de la meute, notamment grâce aux talents des archers, Solina et Gilderoy en tête, seul trois loups s’échappèrent. Aussitôt le combat terminé l’elfe mystérieux disparu dans la forêt. Je dis mystérieux, mais au fonds de nous, nous savions qui il était, c’était Fëanor.

A la fin du combat on s’aperçu que les loups avaient de la bave, ne prenant aucun risque pour la suite de l’expédition, tous ceux qui avaient été touché par l’un des loups étaient mis ensemble en quarantaine. Après quelques jours, tout le monde était de nouveau sur pieds et nous reprîmes la route du sud. Nous sortîmes de la forêt au bout de quelques jours, puis nous marchâmes pendant une semaine dans une lande déserte pour enfin arriver aux falaises abruptes des monts du sud.
Une nuit, les vigies du tour de garde réveillèrent tout le camps, et le branle bas de combat fut sonné. Tout le monde s'équipa rapidement, se préparant à subir un nouvel assaut. Une bande de cavalier chevauchait dans la plaine en contrebas. Leur air lugubre nous faisait penser à une équipée de morts, venant pour prendre nos âmes. Leur direction semblait être la foret des ombres, plus à l'est.

Le lendemain, nous arrivâmes à un croisement, dont l'une des branches menait vers ce que nous pensions être la direction de la forêt des ombres. Un autre remontait le cours de la rivière que nous avions rattrapé la veille, quand au troisième, il s'enfonçait franchement vers le sud ouest, en direction du désert. L’expédition pris le second chemin. Quelques heures plus tard, nous nous sommes arrêtés, sur un promontoire assez extraordinaire. Une créature gigantesque avait été sculptée dans le roc, sur l'autre versant, par une main géante, certainement la main d'un dieux.

Nous décidâmes d’installer le camps pour la nuit sur ce promontoire.
Pendant le tour de garde de Jorion, nous nous sommes équipé un peu a l'écart, sous l’œil réprobateur de ce dernier, qui lança enfin :
"Vous auriez dû en parler au groupe... vous avez laissé un mot?". Devant notre silence, il prit une grande inspiration, puis me demanda de l'assommer comme convenu. "Au revoir et bonne chance a vous, on se retrouve très bientôt à Acmenia". Puis on entendit le bruit sourd de mon poing sur son crâne.
Nous sommes alors partis, sans un regard pour la troupe que nous quittions, par là d’où nous venions, afin de rejoindre le troisième chemin de l’embranchement que nous avions passé dans l’après-midi, le chemin qui prenait la direction du désert…
La traversée du désert
Malgré la mission qui nous attendait, nous étions tous fébriles et heureux de retrouver le calme de notre petit groupe de six. Enfin, quand je dis le calme, les tensions au sein du groupe étaient toujours présente, surtout entre d’un côté Solina, Chogall et moi, et de l’autre Gilderoy. Mais, je ne sais comment l’expliquer, l’approche du désert nous ressoudait, sûrement car cela nous rappelait la rude tâche qui nous attendait. Enfin, tous ces sentiments qui s’entremêlaient à ce moment là, Slash les avait très bien résumé, " C'est vrai que c'est agréable de se retrouver enfin entre nous!!! Profitons de ces derniers moments de détente, car la tâche sera rude!!!! " Et pour bien nous détendre il sortit sa gourde " spéciale fête " qui en fit tousser plus d’un, en y repensant, j’en ai encore la gorge en feu.
Quand nous commençâmes à marcher, Zalendher se plaça naturellement en tête. Nous avions l’impression qu’il connaissait le chemin. Pourtant, lorsqu’on le questionnait à ce sujet, il nous répondait qu’il n’avait pas le souvenir d'être déjà passer par là.
La marche fut âpre, le soleil qui dans un premier temps nous échauffait, commença à nous cuire, le progression devînt alors plus laborieuse. Les sacs nous pesaient sur les épaules, les lanières meurtrissant nos chaires. La sueur trempait nos vêtements qui nous irrités. La halte du soir décidé par Zalhender fut une véritable délivrance.
Nous mîmes à profit cette halte pour tirer les leçons de la journée et parvîmes, non sans mal, à un accord pour effectuer des tours de garde individuel de 1 heure pour que tout le monde puisse récupérer au maximum, et surtout nous décidâmes de partir plus tôt pour profiter de la fraîcheur de l’aube et d’effectuer une pause d’environ 4 heures lorsque le soleil est au plus haut, pause qui nous servirait à récupérer et à essayer de manger, pour pouvoir ensuite marcher plus longuement pour profiter une nouvelle fois de la fraîcheur du crépuscule.
Ce plan de route qui semblait assez logique, ne nous servît finalement à rien…En effet, alors que le soleil commençait à chauffer, nous fûmes surpris par une tempête de sable. Zalhender conseilla alors de nous regrouper et de nous abriter, et nous restâmes recroquevillé ainsi pendant plus d’une demi journée avant de nous résigner à repartir.
Cette carte montre notre itinéraire depuis la séparation d’avec le groupe pour Taorn, jusqu’à la violente tempête qui nous a empêchée d’établir une carte de notre route….
Le vent nous endormait peu à peu l’esprit, en nous ne restait plus de conscient que cette volonté de mettre un pied devant l'autre, de suivre celui qui nous précède, toujours au même rythme. Ne pas ralentir, ne pas penser, tel est la lancinante mélopée que nous susurrait la tempête. Mais Zalhender continuait à avancer, lentement, changeant souvent de direction et dodelinant de la tête, tel un fou. Au hasard de notre chemin, nous tombions sur des cactus, seul aliments que nous avions depuis que Chogall, dans un moment d’extrême lucidité, avait eut l’idée de les trancher pour en boire la sève et en manger la chair. Puis, enfin, le vent cessa, tout à coup. Chacun de nous s’écroula alors à terre. Au réveil, nos corps étaient douloureux, tellement douloureux que chaque mouvement était une torture.
Seul Zalhender paraissait content. Il se leva et nous certifia que derrière les dunes qui s’élevaient devant nous, se trouvait l’oasis des nomades.
Chez les nomades
Après tout de même de longues heures de marche, une petite tour nous apparût à l'horizon. Nous avions cru dans un premier temps à un mirage, mais sa persistance nous incita à hâter le pas, puis finalement Zalendher déclencha la course vers l’oasis. Quand nous arrivâmes à la tour de guet en bois, une vingtaine nous attendaient. Ils nous prirent dans leur bras, s’en suivirent des effusions de joie qui nous donnaient l’impression d’arriver dans cette oasis en sauveurs. Une femme âgée prit Zalendher dans ses bras en pleurant."Ibn-taar, enfin ... comme tu m'as manqué". Ensuite un repas fut organisé, enfin nous pouvions reprendre des forces…boire, manger, nous retrouvions presque une vie normale. Puis, une vieille femme entra sous la tente, Solina devint blême, c’était la vieille dame qu’elle avait vu dans ses rêves…
La vieille dame s’assit en face de Solina. " Tu as entendu mon appel, et tes amis aussi. J'en suis heureuse et tous nous sommes rassurés. Peut-être sauverons nous cette ville, peut-être n'êtes vous pas condamné a subir le sort de notre cité ... Votre tache est loin d'être accomplie. Il va vous falloir descendre dans le trou au sud. C'est la tanière de la bête. Il ne vous restera qu'à trouver et détruire l'œuf. Faîtes bien attention, la mère veille sur lui, et elle ne se laissera pas faire. Solina, il faudra que tu te serves de tes pouvoirs, amplifiés par la carte de la destinée et les âmes qu'elle contient. Mais avant, il faut que vous profitiez de la fête et que vous vous reposiez ."
Zalhender, passionné par le récit sur la créature questionna la vieille dame, voici ce que j’ai pu retenir de l’histoire des nomades : " la bête a détruit notre cité, notre civilisation, il y a bien longtemps. Puis elle est partie, et a détruit cité après cité, quasiment toutes les villes de ce continent autrefois prospère. Telle est la bête que nous combattons. Nous sommes les descendants des habitant de cette première cité détruite. Nous avons réussi a empêcher par deux fois déjà la destruction d'une cité. Peut-être y parviendrez vous a votre tour. Apres avoir rasé une cité, la bête est suffisamment gorgé d'âmes pour pouvoir se reproduire, but ultime. Elle protège son oeuf jusqu'à son éclosion. Tant que le rejeton n'est pas sorti, la mère est vulnérable car toutes ses forces sont tendues vers lui. Une fois sorti, les deux bêtes se
séparent, pour ne pas s'entretuer. Si vous détruisez l'œuf, sans tuer la mère, elle entrera dans une rage folle, et vous avez bien peu de chance d'en sortir vivant. Servez vous de sa faiblesse pour détourner son attention, et abattez la. Nous ne pouvons le faire nous même, hélas. Elle a toute emprise sur nous dès que nous nous en approchons. Aussi dressons nous des barrières infranchissable pour elle. Nous sommes protégé car nous lui avons survécu. Mais nous sommes définitivement lié à elle. "
Ensuite, Solina leur demanda comment devions nous utiliser la carte. " Les pouvoirs donnés par la cartes sont différents suivant les personnes, et surtout suivant les âmes qu'elle contient. Plus les âmes absorbées sont riche en magie, et plus les pouvoirs de la carte sont puissants. Mais surtout, la carte ne sert qu'a les amplifier, jusqu'a les rendre tangible. Solina a donc les pouvoirs qu’elle veut bien s’attribuer. "
Avant d’aller tous nous reposer, nous nous regroupâmes en dehors de la tente a l’écart des nomades. Solina eut l’idée de déplier une nouvelle fois sa carte, tous nous nous penchâmes dessus et nous vîmes un monde, des collines verdoyantes défilant sous nos yeux. Puis une magnifique cascade se jetant dans un lac ou toute la faune d'une forêt se côtoie pour y boire. Le paysage continue de défiler, et ce sont d'immenses forêt qui nous apparaissaient. Il fait nuit sur ce monde. Les paysages se succédaient, tous plus beaux les uns que les autres. Une ville était alors représentée. Magnifique, accueillante, de longues colonnades en bordaient les portes. Les maisons étaient riches et ouvertes, espacées et illuminées. Rien ne semblait pouvoir leur arriver...
Alors que les autres membres du groupe s’en allèrent à leur couches, je retourna voire la vieille dame pour lui demander des précisions sur la bête et sa tanière…" En général, la bête choisit la tanière d'un ver de sable. Elle y entre, le tue, et pond dans son corps. L'œuf se nourrit du ver en putréfaction. Quand il ne reste plus rien du ver, la nouvelle créature sort de son trou, pour commencer à chasser. Le trou, c'est comme un trou de ver des sables. Vous n'en avez jamais vu ? du sable, du sable, du sable ... le tout durcit avec sa bave immonde. Pour la bête, elle est ignoble, elle tient de l'ankheg, du lion et de l'ours. Vraiment une bestiole diabolique ! " Ayant rejoints mes compagnons je leur faisait part des ces renseignements avant de sombrer dans un sommeil réparateur.
L’antre de la bête
Voici une carte montrant le camp nomade et l’antre de la Gorgosh tout en haut …
Le lendemain, nous décidâmes d’envoyer la moitié du groupe en éclaireur dans le trou. Solina, Chogall et Zalhender s’en chargèrent pendant que Slash, Gilderoy et moi restions au campement pour obtenir de plus amples informations , en vain, les nomades restaient très discret. Zalhender sortit le premier du trou, et nous raconta ce qui leur arriva, après avoir marché quelques mètres dans le trou, ils glissèrent dans une sorte de galeries. Zalhender décida alors de remonter nous rejoindre, puis se fut au tour de Chogall. Nous nous mîmes alors à confectionner un piège assez simple pour affaiblir la bête lorsqu’elle sortirai du trou, poursuivant Solina… Cela nous prit la journée pour qu’il soit opérationnel. Mais rien ne se passa, le désert était calme et silencieux.
Puis, une ombre au fond du trou… On pensa d’abord à Solina, mais il n’en était rien, l’elfe qui remontez, nous le connaissions tous… Fëanor. Nous voulions tous savoir ce qui se passai dans ce maudit trou. C’est alors qu’on remarque une petite tâche de sang au pieds de Gilderoy. Je m’avança vers lui pour voir ce qu’il avait, il recula. Fëanor essaya de s’approcher à son tour mais il se figea, les yeux grands ouverts, une main tendue dans le lointain, puis s'écroula, inconscient. Tout le monde se pressa autour de lui. Il était très pale, et prononça des mots sans suite "... Eorn ... non ... foi ... magie ... Solina ... ... la bête ... confiance ... rêveurs ... sang ... prêtres ... Acménia ... GALADRIELLL ... NNOONNN !!! " Il retomba, endormi, on remarque alors que Gilderoy avait disparu… Des petites tâches de sang menaient au trou… On remua Fëanor, il émergea doucement et nous expliqua que Solina était en danger, mais que pour la sauvez nous devions rejoindre une galerie en creusant dans le plafond d’une des galeries à laquelle nous avions accès.
Chogall partit demander de l’aide aux nomades, il revînt avec une pelle et une pioche. Puis, chacun à notre tour nous descendîmes dans le trou. Fëanor nous guida, à une intersection, il nous indique la galerie de gauche alors que Gilderoy avait prit celle du milieu. Après quelques minutes de marche, Fëanor s’arrêta et nous indiqua l’endroit où il fallait creuser, immédiatement, Chogall et moi on s’attela a cette tâche et enfin nous arrivâmes à la galerie supérieure, envahi à la fois par une lumière diffuse, légèrement verte qui s’intensifiait à mesure qu’on avançait dans le couloir. Une odeur fauve imprégner également les lieux, ce qui n’était pas pour nous rassurer…
En avançant dans le couloir nous vîmes une caverne, dont le sol était recouvert d’un gelée verdâtre, on y voyait également une forme ovoïde pourvue de ramification, comme des racines translucides qui pulsaient en aspirant la gelée…l’œuf . La Gorgosh était là également, haute de 3 mètres, terrifiante, affairée sur son œuf près du mur du fond, à l’opposé de là où nous nous trouvions. Puis, près de nous, nous vîmes un amas sanguinolent affaissé contre le mur… Solina !
Je marque ici une pause dans mon récit pour vous faire part de ce que Solina m’a raconté sur ce qui lui est arrivé après qu’elle et Fëanor se soient quitté. Lors de sa marche dans une galerie, elle sentit une autre galerie au dessus d’elle, elle décida alors de s’y transposer. Son premier essai fut infructueux, mais lors d’un second passage a cet endroit là elle retenta sa chance et cela fonctionna ! Tout près d’elle se trouvait la grotte de la bête. En y jetant un coup d’œil elle y vit le monstre veillant sur son œuf. Le sol était recouvert d’une substance verdâtre, Solina décida d’en recueillir un échantillon et au moment où elle le prend, la bête fit volte face. Solina resta pétrifiée. D’un bond la bête se trouva sur elle, enfonçant ses pattes dans les jambes et les bras de Solina qui tentait de concentrer ses forces télé kinésiques pour repousser la bête, n’y parvenant pas elle tenta de nous appeler. En pensant à nous, ses compagnons de route, à Eorn, elle envoya un dernier cri… A ce moment là, une vague d’énergie partit et souleva l‘œuf, ce qui eut pour effet d’obliger la bête a lâcher Solina qui fut éjectée sur 10 mètres, finissant son envol contre un mur. Sa dernière vision avant de s’évanouir fut le monstre tentant de rattraper son œuf.
Dès qu’on la vit, l’ensemble du groupe recula dans le couloir. On décida alors de créer une diversion pour que Fëanor puisse récupérer le corps de Solina que l’on pensait morte. Sans Solina, la carte était notre seul espoir de réussir. La diversion était assez simple, envoyer une bombe incendiaire – faite à base d’alcool et d’un morceau de tissus – sur la mère, ce qui fut fait par Slash qui atteint la cible. Mais là, au lieu de prendre Solina et de retourner à l’abri dans le tunnel d’où nous venions, Fëanor fouilla Solina sur place… La bête était pour alors arrivée sur moi et Chogall, ses griffes au dessus de nos têtes, comme dans notre rêve…Et là, un miracle…sans rien y comprendre, une main invisible, une main divine projette la mère au fond de la pièce et la maintient au sol, l’empêchant ainsi de s’en échapper.
Là, Fëanor dit " je l’ai, je finis ". L’instant d’après, on vît un nuage vaporeux s’échapper de lui. Des spectres tournoyaient autour de cette forme qui se dessinait petit à petit. Les spectres étaient déformés mais on pouvait quand même reconnaître les visages de Myshella et de Bonuxlee parmis eux.
Ensuite, tout le monde combattit au côté de cette forme… l’esprit du destin, et des spectres, tous sauf Zalhender et Fëanor qui lui était rester en retrait pour nous soigner… Pour ma part je ne termina pas le combat, mais mes compagnons m’ont raconté que ce fut un combat difficile, et que finalement, Chogall asséna le coup de grâce à la Gorgosh, avant que lui et Fëanor aillent pourfendre l’œuf.
Nous avions terminé notre mission, la ville était sauvée, au moins pour le moment…
Épilogue
Lorsque je suis revenu à moi, j’entendais Slash appelait à l’aide. Fëanor s’empressa alors de le rejoindre près du corps de Solina. Il a alors posé ses mains sur elle pour la soigner, il y parvînt, mais néanmoins il ne put sauver son bras gauche.
Lorsque nous sortions du trou, les nomades s’apprêtaient à partir. Ils nous ont remercié chaleureusement, puis nous ont dit qu’il y avait encore de nombreuse Gorgosh à tuer. Ils nous ont laisser des rations de voyages et des " stiques à eau " (sorte de bâton que l’on suce et qui désaltère). Le retour fut long. En arrivant près d’Acménia, nous sommes resté une nuit dans une ferme accueillante pour reprendre des forces avant de franchir les portes de la cité le lendemain, en toute discrétion…
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