Pour en savoir plus : rendez visite au capitaine Lecorb
La veille du départ
J'ai passé la journée sur l'Avanti acménia, plusieurs détails restaient à régler. J'ai surveillé le chargement
des vivres et de l'eau que Rur m'avait promis. Deux semaines de vivre, c'était peu, mais le filet de
l'Avanti acmenia m'a paru solide et promet quelques bonnes pêches. En laissant traîner le filet derrière le
bateau, il nous empêchera pas d'avancer. J'ai demandé qu'on apporte un tonneau d'eau douce
supplémentaire, on ne sait jamais. Je me suis assuré ensuite d'avoir de quoi cartographier la côte. Après
tout, c'est l'un des objectifs de cette expédition. Au souvenir de la cuite de Deimos à la bénédiction de
l'Avanti acménia, je me suis mis à vérifier qu'aucune bouteille d'alcool ne s'était glissée dans les vivres.
Il faudra en parler à Deimos dés qu'il arrivera. Reste le problème de la destination.
Mes runes piloufaces m'ont conseillé l'Ouest. Mais, après avoir pris quelques renseignements et observé
le sens du courant, je doute. En effet, le courant au large d'Acmenia est dirige vers l'Est, donc en allant à
l'Ouest nous risquons d'avancer au ralenti. De plus, la cote Ouest est connue jusqu'a plus d'une semaine
de navigation, alors que la cote Est ne l'est qu'à trois jours. Vu que nous avons des vivres pour deux
semaines, si nous partons à l'Ouest, nous allons naviguer une semaine en mer connue et devoir revenir.
Nous partirons à l'Est donc. J'ai réussi à me procurer une carte des terres connu grâce au gouverneur. A
la limite des côte connus à l'Est, il y a une petite île.
Il faudra que je vois avec Cymoress et Deimos si nous y ferons escale ou pas. Deimos m'a dit qu'il
apporterait son arc et son bouclier nain. Des armes.... Avant d'aller me coucher, il faut absolument que
j'aille emprunter un des bâtons de la Garde. D'après ce que m'a dit mon ami Kervoll, ils ont été très
efficaces pendant l'expédition d'aide aux nains. Ce soir, je dors sur l'Avanti acménia...
Arrivée sur la Grande Cymoress
Aujourd'hui, nous sommes arrivés sur une petite ile. A dire vrai je me suis fait une frayeur en pensant que
des autochtones pouvaient nous piquer l'Aventi acménia. Je me revois encore en train de courrir avec
Deimos et Cymoress vers l'Avanti. Mais ce village semblent bien abandonner depuis un moment. Après y
avoir réfléchi, vu l'état du village, la raison de leur départ doit être de fortes tempêtes. Sur le plateau, il
ya des petits créatures qui ressemblent à des chiens. Demain, nous essayerons d'en capturer. (...)
Je profite que Cymoress soit à la barre pour écrire quelques lignes. Avant de partir de la grande
Cymoress (c'est comme ça que Deimos et moi avons nommé cette ile) nous avons vu un navire qui se
dirigeait vers la haute mer, un flibot sans doute. C'est peut-être un navire qui vient de Taorn. Dans ce cas,
ils sont plus avancés que nous...
L'ile de la Réunion
Nous sommes arrivés sur une grande et belle ile. Mais surtout, nous avons rencontré des taorniens, deux
humains et un hobbit, Sindbah, Sang-drax et Kihèsse. Je pense qu'ils sont un peu perdus. En effet, j'ai
échangé mes cartes avec celles de Sindbah et il y a un gros trou entre Taorn et cette ile. Ils ont une
superbe boisson le XXX. Je pense en ramener de Taorn un de ses quatres. Cymoress m'a parlé du
massacre de sa famille par les humains. Elle a en aversion ses derniers depuis.
Elle m'a promis de faire un maximun d'efforts et je lui en suis très reconnaissants. Je préférerais éviter
tous incidents diplomatiques. Il est sans doute temps que les humains et les acméniens fassent la paix.
Les temps changents et j'aimerais en tant qu'héritier d'une guerre ne pas avoir à léguer ça à mes
descendants. (...)
Merde! Ce dont j'avais peur est arrivé. Cymoress a pété les plombs. Elle a insulté les humains lorsqu'il a
été question qu'ils viennent à Acménia avec nous. Elle les a traité d'animaux, de bêtes non évolués etc...
Les humains n'ont pas apprécié du tout et leur compagnon hobbit non plus. A dire vrai, j'aurais été à leur
place j'aurais cassé la tête de Cymoress. (...)
J'ai réussi à calmer le jeu de façon un peu autoritaire soit. Le capitaine Sindbah et moi jouons les
négociateurs. Malgré la franche hostilité de Cymoress pour les humains, nous avons décidé de finir notre
voyage. Nous partirons en direction des deux petites iles qui sont au large d'Acménia demain avant de
rentrer. L'ambiance est un peu tendu...
Retour vers Acménia
Quelques lignes sur l'Avanti acménia. Cymoress est à la barre, malgrè tout, je lui fait confiance. Je sais
son hostilité à l'arrivée des humains à Acménia, mais je sais aussi que ce n'est pas une personne violente
qui régle tout par les armes et le sang. Quel dommage qu'une aussi belle créature des dieux soit habitée
par la haine.
Hier, nous avons fait escale sur la grande Cymoress.Quelle ironie n'est ce pas? Sindbah semble connaitre
cette ile. Il nous a appris qu'elle se nommait avant "Ervinland". Mes déductions étaient justes, elle fût
abandonnée à cause des tempêtes. Nous avons vu au loin un bateau peut-être le même que la derniére
fois. Les taorniens semblent aussi inquiets que nous sur ce navire. Nous avons juste réussi à voir la
couleur du pavillon : NOIR. (...)
Avec le capitaine Sindbah, nous avons décidé d'écourter nos visites des deux iles à cause de la mauvaise
ambiance. En effet, depuis que Cymoress a dit ce qu'elle avait sur le coeur, il régne une certaine tension.
Heureusement Deimos ne semble pas partager l'avis de celle-ci. J'admire le courage des taorniens qui
sont tout de même venus sachant que cela ne serait sans doute pas facile. (...)
Dans quelques minutes, nous serons à Acménia. Ma chère cité, elle m'a manqué. Je me demande ce qui a
bien pu se passer pendant notre absence. Deimos a l'air heureux, il va se marier. A dire vrai, je suis
heureux aussi. Aujourd'hui sera une journée historique où des humains rencontrerons des acménes, des
elfes et des farfadets en paix. Historique est aussi la rencontre avec un membre du peuple hobbit. même
s'il est un peu bavard. Je m'inquiete pour Sindbah, Sang-drax et Kihèsse que je tiens de plus en plus en
estime. Je vois la ville et referme ainsi ce journal.