Compte-rendu d'exploration de la côte ouest


Date : semaine 25
Equipage : Titi, Killian et Pilclig à bord du Myclior (cague).
Objectif de la mission : Longer la côte vers l'Ouest, en partant de Cybervine, en établir la carte et repérer les îles côtières à une semaine de navigation. Carnet de bord rédigé par Titi et Pilclig



Départ : Le navire quitte le port en milieu de matinée, et met le cap à l'Ouest. L'équipage a décidé de naviguer relativement au large, pour éviter d'une part les écueils et pour pouvoir d'autre part explorer relativement loin. La première journée se déroule sans encombres. Nous dépassons l'estuaire d'un grand fleuve pour continuer vers l'Ouest. Comme nous ne sommes pas des marins expérimentés nous décidons de passer autant que possible nos nuits à terre. Nous débarquons donc quelques heures plus tard dans une petite crique au nord de la forêt de Mirwood.

Le lendemain, nous repartons à l'aube. Nous décidons de ne pas nous aventurer plus à l'Ouest, mais de couper directement vers le nord. Au bout de quelques heures, nous longeons une haute falaise de calcaire. Alors que Pilclig croit apercevoir des mouvements au sommet, l'équipage repère les restes d'un feu de camp sur la berge. Comme il est impossible de débarquer à cet endroit, il est difficile de s'en assurer. Nous continuons plus au nord et passons la seconde nuit dans le bateau, protégés par un renfoncement de la falaise, car le débarquement s'avère toujours impossible.


Le jour suivant, on poursuit jusqu'à trouver, enfin, une crique. Alors que nous nous préparons à accoster dans l'espoir de refaire le plein de vivres, nous manquons d'échouer le bateau sur un banc de sable. Par bonheur, aucune avarie, et, comme la marée est montante, au bout de quelques heures, le bateau est libéré. Nous accostons. Un chemin part de la crique et s'éloigne vers le sud. Nous le suivons, et passons notre temps à chasser. Killian découvre une mystérieuse plante dont nous emportons des échantillons pour analyser. Nous campons sur la crique.

Au matin du quatrième jour, le ciel s'avère être particulièrement clair et nous parvenons à distinguer à l'horizon une île. Nous réembarquons et voguons vers le nord-ouest. En milieu de matinée, nous doublons l'embouchure d'un fleuve. Comme nos réserves d'eau potable diminuent il semble qu'il nous faille faire demi-tour si nous voulons au retour avoir le temps d'explorer plus précisement certains endroits. Nous décidons de nous enfoncer dans le fleuve pour explorer l'interieur des terres. Sans grand résultat cependant : au bout de quelques heures, plus de vent. Nous en profitons cependant pour nous ravitailler et redescendons le fleuve, pour repartir vers le sud-est. Nous accostons en fin d'après-midi au même endroit que la nuit précédente.


A l'aube du cinquième jour, nous redescendons plein sud pour débarquer quelque part aux alentours de l'endroit où nous avions apercus les restes d'un feu de camp. Nous débarquons sur une petite crique, et y passons la nuit sans encombres.

Le sixième jour, après une petite heure de marche, nous y arrivons pour constater qu'il doit être vieux de plusieurs années mais est relativement large pour regrouper une cinquantaine de personnes. Malgré nos investigations poussées, nous ne découvrons rien de plus et repartons donc à une heure matinale vers le sud. Nous débarquons dans une petite baie de galets située en plein sud-ouest. Là, Pilclig découvre un trésor : une épée brisée et rouillée. Titi l'examine et découvre qu'elle possède très peu de points communs avec les épées fabriquées à Cybervine. Ne trouvant rien de plus, nous repartons essayer de rallier le point où nous avions passés la nuit le premier jour. Nous débarquons un peu après la tombée de la nuit, et nous nous endormons.


Cette nuit-là nous sommes réveillés par un bruit inexpliqué qui nous environne; nous avons essayé de trouver désespérément l'origine durant le reste de la nuit. Durant la journée suivante, nous procédons à plusieurs investigations : après plusieurs heures de laborieuses recherches, nous découvrons cinq orifices dans la falaise sous le niveau de la mer d'où s'échappe un flux d'eau douce lorsque la marée descent et où rentre de l'eau de mer lorsque la marée monte. Sur ces entrefaits, nous campons pour notre septieme nuit.

Le lendemain matin, nous allons essayer de faire des recherches au sud dans la plaine. Nous constatons des flaques boueuses sur le sol, alors qu'il n'a pas plu depuis plusieurs jours : lorsque la marée est haute des flaques boueuses apparaissent à certains endroits de la plaine. On peut donc supposer l'existence d'un réseau sous-terrain. À défaut d'explication, nous avons essayé de boucher ces orifices pour "tester", puis avons passé la nuit à l'intérieur du bateau au cas où quelque chose se passerait.

Au matin du neuvième jour, les flaques étaient plus importantes, confirmant l'hypothèse d'un flux d'eau sous-terrain. De plus, nos bouchons sont partis... Ne sachant que faire de plus, nous décidons de partir vers l'est pour explorer l'embouchure du fleuve. Nous pénétrons dans l'estuaire. Une plaine s'étend de part et d'autre du fleuve. Quelques miles au sud, l'enceinte terrestre se resserre sur le fleuve, et devant nous s'étend la forêt de Mirwood. Quelques dizaines de mètres après avoir dépassé les premiers arbres, le vent diminue, et il devient impossible d'aller plus loin en bateau. Nous accostons. Sur la rive Occidentale, une petite clairière s'étend, avec, en son centre, les restes d'un feu de camp. Quelques traces de passage s'en éloignent. Nous essayons de les suivre, mais sans succès. Il se fait tard. Nous passons la nuit dans la plaine, au nord.

Le dixième jour, vers midi, nous rallions Cybervine.










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